Dernieres parutions

Casanova et Rousseau

- Casanova / Rousseau, lectures croisées -
Jean-Christophe Igalens et Érik Leborgne (dir.)

Presses Sorbonne Nouvelle

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Giacomo carissimo... Lettere delicate e deleterie a Giacomo Casanova

Lettres de femmes à Casanova par Bruno Capaci et Elena Grazioli

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Cardinal de Bernis

Une étude basée sur les correspondances du cardinal par Gilles Montegre

Une promenade à Paris avec Giacomo Casanova de Stefano Feroci et Dominique Vibrac

Promenade dans Paris sur les traces de Casanova avec des plans, des photos et l'histoire des lieux fréquentés par Casanova. C'est intéressants, plaisant à lire sans être redondant avec les mémoires de Casanova.

Le temps donné au plaisir
N'est jamais un temps perdu.
CASANOVA

Introduction
Beaucoup de livres ont déjà été écrits aussi bien sur l'histoire de Paris que sur celle de Giacomo Casanova. La ville des plaisirs et l'aventurier. Mais il nous semble de premier intérêt de présenter de façon concrète la passion du Vénitien pour Paris en incitant le lecteur à une découverte non seulement livresque, mais vécue, en quelque sorte expérimentale, au fil de promenades agréables et instructives dans Paris. Pour nos lecteurs, nous rappelons que Casanova a séjourné a Paris au moins sept fois depuis sa première arrivée dans la Ville-Lumière en 1750, alors qu'il n'a que 25 ans, jusqu'au dernier jour de sa vie parisienne en 1783. Un dernier séjour, au cours duquel il rencontre notamment Benjamin Franklin, ce qui n'est pas raconté dans ses mémoires, "Histoire de ma vie". Par la suite, vieillissant, Casanova trouve une dernière retraite dans le château de Dux, où il se consacre à l'écriture, en français, de ses mémoires. Il y achève sa vie, regrettant toujours le Paris de sa jeunesse, et donc aussi sa jeunesse. Il faut dire que la Révolution Française a fait s'évanouir une sorte de Belle Époque avant la lettre. Sans doute, c'est à Venise que Giacomo découvre sa personnalité, mais c'est à Paris que cette personnalité peut fleurir et porter beaucoup de fruits, à commencer par celui de la notoriété. C'est aussi à Paris que Casanova devient riche et consolide son réseau de connaissances qui lui permet de voyager et de marquer de son empreinte la plupart des capitales européennes de l'époque. Il nous a plu d'écrire ce petit “divertissement” afin de parcourir avec Casanova lui-même les aventures qu'il vécut à Paris, en redécouvrant des lieux fascinants et souvent oubliés. Bien entendu, nous voulons ainsi divertir le lecteur, en mettant en scène des personnages et des situations pittoresques. Mais nous désirons également le plonger en quelque sorte dans un beau rêve historique en lui faisant ressentir ce que Casanova lui-même a vécu, en le faisant marcher dans les mêmes rues, en lui faisant admirer les mêmes édifices et peut-être en lui faisant partager les mêmes passions et les mêmes plaisirs. Enfin, osons formuler à notre cher lecteur un seul souhait qui les résume tous, et qui est en fait une recommandation empruntée à Casanova lui-même: ”Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne”.

Stefano Feroci et Dominique Vibrac

Casanova en Toscane Par Stefano Feroci


De Saint-Pétersbourg à Madrid, de Londres à Constantinople, Giacomo Casanova parcouru toute l'Europe en séjournant bien quatre fois en Toscane. Quatre séjours et trois expulsions : d'une fausse lettre d'échange à un scandale de jeu qui fit époque, les voyages de Giacomo Casanova dans le granducato ne passèrent pas inaperçus. à travers des approfondi recherches d'archives et la découverte de nouveaux documents d'archive, ce livre nous fait revivre les aventures d'amour, je joue et esprit du cavalier vénitien dans la Toscane de Lorena, et dans la Florence granducale : alors une des vraies capitales européennes de la culture et important centre du Franc-maçonnerie.

Casanova à Milan par Stefano Feroci

Dans ce volume on a rassemblé avec des documents d'archive et la correspondance de l'époque quelques inédits sur le séjour de Casanova à Milan et aux alentours de février 1763. Une des périodes plus heureuses dans l'histoire du grand aventurier. A travers la « lecture » de ces événements et guidés par sa plume de libertin, mais aussi d'homme cultivé et raffiné, nous découvrirons le Milan du XVIIIe siècle : le Milan du « Giovin Signore », dans l'embryon duquel nous pouvons entrevoir le Milan industriel et la décadence de la noblesse ancienne, superficielle et toujours plus pauvre, qui sera supplantée par une nouvelle classe adonnée au commerce et à la culture.1763 est un année importante dans la vie de Casanova, qui alors avait trent huit ans, peut-être l'âge du début de son déclin. Il écrit en effet, dans ses « Mémoires : “dans ce fatal jour du septembre 1763, je finis de vivre et commençais à mourir”. Toute une autre musique, par contre, dès le début de février à la fin de Mars 1763, lorsque, pendant le carnaval ambrosien, il passe une des plus heureuses périodes de sa vie. Et il ne pouvait pas en être autrement, parce que le Milan du « Giovin Signore » semblait créé pour le Vénitien. Après l’arrivée des autrichiens, aux sévères coutumes espagnoles étaient apparues de nouvelles règles sociables  entre dames pleines d'entrain et galants cavaliers, parmi des poètes arcadien et cérémonieux abbés. Toutes les familles nobles  s’adonnaient la vie mondaine  en organisant des grandioses réceptions dans lesquelles ils excellaient . On y trouvait les « Belgioioso, Borromeo, Melzo, Litta, Serbelloni, Calderara. Les poètes du temps décrivaient les somptueuses villas patriciennes construites dans les alentours de Milan, pendant que Goldoni écrivait les « Agitations de la Villégiature ». On jouait aux jeux de hasard et on flirtait pendant qu'on alternait des concerts, des bals masqués ou des parties de chasse ; les divertissements du carnaval étaient populaires et la musique, la comédie avaient leur temple dans le théatre Ducal, où on représentait les oeuvres de Metastasio et de Goldoni.

Theresa Bellino par Stefano Feroci et Furio Luccichenti

Concernant Théresa Bellino l’ hypothèse acceptable à laquelle nous sommes parvenus avec les autres illustres casanovistes, c’est que Teresa-Bellino n’est rien de plus qu’une construction littéraire d’un personnage.
Un certain nombre de chanteurs très connus par l’aventurier ont certainement contribué à créer le personnage de Teresa-Bellino. Au cours de ses voyages en Europe et qui ont été décrits dans l’Histoire de ma vie. Ceux qui ont influencé Casanova sont peut-être Vittoria Tesi, Caterina Gabrielli, Livia Segantini, Teresa et Angela Iori Sartori et, surtout, Angela Cabrera et Artemisia Landi. Cette dernière non seulement pour la famille, mais quelques opportunités, coïncidences décisives des dates et des lieux.
Il nous semble que cette hypothèse est la plus cohérente avec les
documents historiques et d’archivage retrouvés qui font table rase de nombreux essais publiés à ce jour, basés sur des suppositions, de lectures superficielles en torturant les textes. Enfin, à l’appui de cette hypothèse, nous sommes réconfortés par ce qui Benedetto Croce de Teresa-Bellino. « Mais je soupçonne que, cette fois-ci, Casanova a rassemblé un ensemble de caractères et d’aventures ou au moins a modifié tous les détails pour les rendre méconnaissables. »
Et quand Benedetto Croce le dit nous devons le croire !

Miscellanées casanoviennes de Jean-Claude Hauc

Miscellanées casanoviennes n’est pas une énième biographie ou un nouvel essai sur Casanova prenant rang à la suite de tous ceux qui ont fleuri depuis le bicentenaire de la mort du Vénitien en 1998. Il s’agit plutôt d’un patchwork de textes – articles, travaux de recherche casanoviste, interventions dans des catalogues, conférences moins spécialisées – qui constitue un portrait littéraire à entrées multiples. Ces formes hétérogènes suscitent des registres de langue et des modes narratifs des plus variés. Une telle composition ne saurait bien sûr respecter complètement la chronologie de l’existence de Casanova, mais s’autorise des redites et des oublis, propose du « travail de réinvention du passé » à l’oeuvre dans l’Histoire de ma vie une approche moins lisse et respectueuse que celle à laquelle nous ont habitué les thuriféraires  de l’aventurier libertin. Mensonges et inventions sont ainsi pris en compte, sans jugement ni anathème, les Mémoires étant considérés aujourd’hui par la plupart de ses lecteurs et commentateurs comme un grand texte littéraire à travers les pages duquel copulent savamment fable et vérité. À ce titre, Casanova déclarait fièrement : « J’ai écrit mon histoire, et personne ne peut y trouver à redire ».Acheter le livre ici :
Hippocampe Editions

Alain Jaubert Comme la vie est facile !

Le dernier livre consacré à Casanova : Casanova l'aventure


Casanova l'aventure

Casanova vu par Pancho

dans le Canard Enchaîné

Casanova chez Voltaire

Une citation du texte des Mémoires de Casanova - Edition de la Sirène - Tome 6 Chapitre VIII de la rencontre de Casanova et Voltaire. Sur le site de Christine Belcikowski

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